Boitier : n’importe quel type d’appareil peut faire l’affaire pourvu qu’il ne soit pas tout automatique et dispose d’un zoom assez large (24-70).
Un minimum de 12 mégapixels pour sortir des images avec une résolution de 240 à 300 DPI ou PPP en vu d’une impression de bonne qualité.
Préférer un compacts « haut de gamme », mais l’idéal reste toujours le reflex à objectifs interchangeables.
Focale : préférez des focales courtes (~24mm au minimum) pour l’intérieur ce qui rendra les pièces plus spacieuses surtout dans les pièces très serrées, 50 à 70mm pour l’extérieur afin d’éviter les effets de perspectives.
Idéalement, il faudrait pouvoir se tenir bien en face du bâtiment et à mi-hauteur pour que le capteur de l’appareil photo et le sujet soient le plus parallèles possible. Une première approche consiste donc à reculer et à s’éloigner de quelques dizaines de mètres du bâtiment (voir plus en fonction de sa hauteur). Pour conserver le même cadrage, il suffit alors simplement d’utiliser une focale plus longue, ou en zoomant.
Pied photo : pour les photos d’architecture intérieure c’est l’élément quasi indispensable pour obtenir une faible sensibilité (meilleur rendu et piqué) et ainsi travailler en pause longue pour le manque de lumière ce qui nous permet d’avoir une plus grande profondeur de champ.
Celui ci est indispensable pour les photos en bracketing (3 expositions différentes).
Ouverture : Pour jouer sur la profondeur de champ d’une photo, nous allons utiliser un réglage que proposent généralement tous les appareils photo : l’ouverture du diaphragme.
Pour cela, nous allons utiliser le mode Av (ou A, selon les appareils), qui va nous permettre de spécifier l’ouverture du diaphragme, alors que l’appareil se chargera du reste.
Pour maximiser la netteté nous allons fermé le diaphragme entre f/11 et f/18, tout dépend de la distance entre nous et la mise au point (map) de notre sujet.
Pour minimiser celle ci on ouvre le diaphragme à f/4 par exemple mais nous ne sommes pas en portrait et préférons que tous les plans soient nettes.
Exemple de profondeur de champ.
Distorsions : L’effet de perspective est un phénomène récurrent si l’on ne possède pas d’objectif à bascule et décentrement.
Les lignes verticales convergent vers le haut (pour la contre-plongée) ou vers le bas (en plongée). Une déformation due à la position du photographe qui ne peut physiquement pas se placer pile en face, le capteur n’étant pas parallèle au sujet. La solution étant de s’éloigner du sujet les distorsions seront moins visibles. Ou idéalement se placer en face et au milieu de son sujet et choisir un 50mm.
Un objectif grand-angle malgré sa grande utilité, a aussi des inconvénients. Notamment, les photos prises avec un tel objectif peuvent souffrir d’une importante distorsion et produire une incurvation des lignes.
Exposition : mode de mesure pour l’exposition : la mesure matricielle/multizones est idéale.
Préférer la mesure pondérée centrale dans les pdv à dominantes blanches et prendre une mesure d’exposition neutre comme un gris.
Bracketing et HDR : pour la photo d’intérieur le HDR (high dynamic range, grande plage dynamique) est la solution idéale. La plage dynamique d’une photo, c’est l’écart qui existe entre les zones les plus sombres et les lumières les plus fortes.
Le bracketing consiste à capturer plusieurs expositions différentes de la même scène. Le HDR de les combiner en post-traitement. Trois images sur pied une sous exposée, une surexposée et une normale, assemblage avec logiciel photoshop. Sur les appareils haut de gamme vous avez une fonction HDR qui combine directement les 3 fichiers.
Pratique du bracketing : sensibilité iso basse (100), priorité ouverture f/11 ou plus, vitesse en fonction. 2è cliché augmenter la vitesse ce qui va provoquer une sous exposition, 3è cliché baisser la vitesse donnera une sur exposition.
Exemple
Gestion de la lumière : lumière naturelle, dans la mesure du possible, préférez le début de matinée ainsi que la fin d’après-midi.
Le flash ou boite à lumière est aussi très utile en intérieur, à utiliser de manière indirect (plafond ou mur) afin d’éclaircir les ombres sans en créer de nouvelles.
Afin d’améliorer encore la sensation de grandeur, il est conseillé de laisser entrer un maximum de lumière naturelle. De plus, en allumant également les lampes et luminaires, même en pleine journée, elles adoucissent les ombres et donnent une teinte dorée, vous obtiendrez une image beaucoup plus chaleureuse et accueillante. A éviter les tubes fluorescent.
Luminosité, contrastes : ajustez la luminosité de votre image, rattrapez les éventuels petits défauts d’exposition (légère sur- ou sous-exposition).
Passage en noir et blanc pour une image plus artistique, toujours avec lightroom
